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vendredi 15 décembre 2017

Candidature pour le fauteuil Neuf, le fauteuil Alain DECAUX




DELAPORTE                                                              A Pons, le   15/12/2017                          
Yves-Denis

Mon blog

A Madame le Secrétaire perpétuel
A Mesdames et Messieurs les Académiciens

                                 J’ai le grand plaisir et l’honneur de soumettre ma candidature  à l’Académie française pour le fauteuil Neuf, le fauteuil Alain DECAUX.

Préférant SPARTE à ATHENES  et adorant le Neuf- ainsi qu’Alain DECAUX-  je vous adresse ce petit poème laconique


« Neuf amuse neuf muses!

Neuf - ah muse Neuf! Muses! »
 

Je me tiens à votre disposition pendant les vacances de  NOËL  pour toute visite que vous consentiriez à m’accorder   et suis, Madame le Secrétaire perpétuel, Mesdames et messieurs les académiciens votre fidèle serviteur.


                           DELAPORTE YD
                           X

Le texte de mon courrier se trouve sur mon blog, comme d’habitude.

lundi 25 septembre 2017

Le neuf

Équinoxe

 Beethoveen 
Lunatique 

 Toujours

A sa lumière

 💙


Magique


💙
 Le neuf est frère

lundi 29 mai 2017

1429

1429

En l’an 1429 j’aurai quel âge
S’interroge la petite fille….

1429

En l’an 1429 quel âge j’aurai
S’interroge la jeune mariée…

1429

En l’an 1429 quel âge j’aurai
S’interroge la veuve…

1429

En l’an 1429 quel âge j’avais donc ?

Bah

Sous la dictée d’Apollon
Tout luit de nouveau
Au soleil de midi
Tout va mieux
Sous la dictée d’Apollon

Se dit

Sereine enfin
Au seuil de la Mort

La dame retraitée du Monde


Enfin rassurée
Sous la dictée d’Apollon

Écrit

La vieille dame
Christine de Pisan

Le ditié de Jeanne d’Arc


« L'an mil quatre cens
vingt et neuf,
Reprint à luire li soleil »

vendredi 15 septembre 2017

Montjoie Saint Denis




Bâtis mon Montjoie

M’ordonne
Ce matin
La Pythie
M’ordonne
Ce matin
Apollon.


Mon Montjoie

Je ne suis pas
Saint Denis
Je ne suis pas fou
Je ne me promène pas
Une tête sous le bras
Maudit Apollon!

Attention à toi
Poète
Me répond la Pythie
Pas de blasphème
Rimailleur
Insolent
Me répond la Pythie
Pas de blague
Sur les saints céphalophores
Me répond la Pythie
Poète
Damné
Bâtis mon Montjoie
Tout de suite
Ou sinon… !

Mais Apollon
Protecteur
Ne sois pas ingrat
Je te bâtis
A chaque poème
Ton Montjoie
A chaque rime
Je te bâtis un monument
Pas besoin de pierres entassées
Physiquement
Pas besoin de tas de cailloux
Pour indiquer un chemin
A chaque poème
Virtuellement
Je te bâtis
Un mont de grande  Joie
Phébus
Mon chemin est le tien
Et je t’honore
Comme j’honore
Mon saint Patron
Saint Denis
A chaque poème
Claque
Un neuf octobre
Pourpre et or
Au vent
De ta Poésie
Apollon
 Claque
Un Montjoie Saint Denis
Au gré de ton humeur


Apollon


Inspire-moi juste…

Tu es trop malin
Poète
Soupire la Pythie !

jeudi 30 novembre 2017

Les charmes de PONS



Les charmes de PONS

Je les compte ce matin

Au jardin du château.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, neuf, douze, quatorze…

Où en suis-je ?

Je suis perdu dans mon labyrinthe arithmétique.


 Les charmes de PONS

Je les compte ce matin

Au jardin du château.

 Trente, un, deux, trois, quarante…

Où en suis-je ?

Je suis perdu dans mon labyrinthe académique.


Les charmes de PONS

Je les compte ce matin

Au jardin du château.

Mais en fait j’ai bien tort

A chaque fois

Les charmes de PONS

Je n’arrive jamais à les décompter
 

Ces jolis arbres

A l’aurore

Ou au soleil couchant qui dore

Le donjon de PONS

Je n’arrive jamais à les calculer

Ou plutôt je les calcule trop

Vingt, trois, onze, dix…

Encore déboussolé je suis

Ce matin

Dans mon labyrinthe poétique…



Les charmes de PONS

Je les compte ce matin

Au jardin du château

En vain.


Décidément

Apollon me dissipe trop

J’abandonne

Tant pis ce sera pour la prochaine fois

Demain matin ou un autre jour

Je remets cela…

Cela a du charme

Aussi de les compter

Sans cesse en vain

Mais ne l’ébruite pas

Lecteur

Ne m’aide pas

Je ne veux pas d’Ariane ni de fil

Ma lectrice

J’aime à me perdre

Petit Poucet

Dans le labyrinthe des arbres

Dans le labyrinthe

Des charmes de PONS.


Les charmes de PONS

Je les compte ce matin

Au jardin du château.

lundi 10 octobre 2016

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…


Marianne  et L’Académie s’en égarent
Je me nomme Yves-Denis Franz Philippe
L’Académie et Marianne s’y trompent
Je me nomme Yves-Denis Franz Philippe

Alors
Je vais les présenter
Mes quatre z’ amis
Mes quatre prénoms
Dans ma maison

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms….

Devant chez moi
Une cloche
Faites la teinter
Une porte
Toquez
Allez
Entrez
Ne soyez pas timide

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms….

A l’est
La porte s’ouvre
Les deux jumeaux
Inséparables
Vous accueillent
Yves et Denis
Au pan de la porte
Yves-Denis

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…


A l’est
Il y a Yves  
Devant chez  lui
Poussent le lierre et l’if
A l’est
Et les roses trémières
Rose trémière
C’est son domaine
Et les plantes sauvages
S’assagissent à ses pas
Au soleil levant
Venez dans mes appartements
Vous dit Yves
Toujours accueillant
Prenez une tasse de thé
Le soleil se lève chez  lui
Toujours
Dans sa chambre verte
L’aube est encore plus belle…

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…

Il est gentil Yves
Mais visiteur
Ne t’attarde pas chez lui
Viens visiteur
Au sud  appelle
Déjà Denis.

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…


Viens visiteur
Au soleil
Viens te rassasier
De lavandes et de  cactus
Et de plantes tropicales
Et de figues de barbarie
Dans ma serre
Poussent les orchidées
Du côté de chez Denis
Je vous invite
Bois  ma sangria
Aussi pourpre
Que mon sang
Vous invite Denis
Tout est neuf
Chez lui
Tout est clarté
Chez Denis

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms….


Il y a Yves et Denis
Il y a  Yves-Denis
Sans l’un l’autre ne vit pas
Mes deux bessons
Vous saluent bien
Et vous guident vers Franz


Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…


A l’ouest
Il y a la cuisine
Il y a le domaine de Franz
Il est gourmand et adore
La cuisine à la crème fraiche
Au soleil mort  tout sent bon
Chez lui
Les aromates et les épices
Il n’est pas avare
Il n’est jamais avare Franz
De sucre et de poivre
De cannelle et de fleurs d’oranger
Au soleil mort  tout sent bon
Au feu de cheminée
L’on y si bien
Au coin du feu
Dans son salon
Chez Franz
Dans l’obscurité luit
Une fois
Les bougies éteintes
La lune blafarde
Dans son antre
Dans le noir
Tombent les étoiles
Chez Franz….

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…

Et puis il y a
Et puis il y a Philippe
Au nord de la maison
Il y fait plus froid
Au nord de la maison
La lumière y est plus  douce
Si douce que la neige
Si quiète…
C’est le coin de la maison
Où je peux seul entrer
Personne pour t’y accueillir
Philippe n’est pas vivant
Mon frère
Philippe
Mon frère
Il est mort
Philippe
Le prénom que je porte
Bien avant moi
Tu ne peux pas y entrer
Visiteur
C’est tabou
Moi seul ai le droit d’y accéder
De parler à son fantôme
J’y écris mes poèmes les plus tristes
Dans mes vers
Tu peux essayer d’y imaginer le plan
Je te  laisse quelques indices
Visiteur
Parfois
Quelques vues….

Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…


Maintenant
Visiteur
Je vais  te raccompagner
Au seuil de la porte
Te raccompagner
Avec mes trois prénoms amis
Et mon prénom fantôme
Désolé je referme la porte maintenant
Je suis triste de te quitter
A bientôt…



Marianne  et L’Académie s’en égarent
Je me nomme Yves-Denis Franz Philippe
L’Académie et Marianne s’y trompent
Je me nomme Yves-Denis Franz Philippe


Venez, entrez dans ma maison des quatre prénoms…

mardi 1 septembre 2015

Ah les Misérables…



 Dans la foule
Ce dimanche
Se pressent
Les curieux
Ce matin
Devant le tableau
Discutent
Intrigués ou choqués
Les critiques
Devant la peinture
La Liberté guidant le Peuple

Chahute  l’opinion publique...

Seul

Un spectateur

Semble sourd

A cette agitation

 Seul

Un spectateur


Semble muet
Face à cette œuvre…

L’écrivain  reste sidéré.

La  Liberté
Une allégorie
Guide  les insurgés de Paris

En 1830


Tout ceci lui semble neuf
En même temps
Tout cela   lui semble ancien.

Et il admire l’œuvre tricolore
Et il apprécie l’hommage rendu à son Enfant Grec
Par le peintre DELACROIX
Et il  adore
Paisible
La cathédrale
Au loin
Hors de la guerre
Sa barque 
Baignant
Et des idées lui viennent
Et des silhouettes apparaissent

Et des noms  lui viennent

Instinctivement
Aux lèvres

Marius-  Gavroche- Fantine – Jean Valjean….

Ce matin

Une nouvelle cathédrale  

A  bâtir 

Ah les Misérables


Dit Victor HUGO
En s'éloignant du tableau
Dit Victor HUGO
En quittant le salon
Dit Victor HUGO
En saluant DELACROIX
Dit Victor HUGO


Alors que les cris des furieux  deviennent assourdissants

Ah les Misérables…

mardi 30 novembre 2021

Le ravi.

 Devant la crèche empaillée

Lève les deux bras

Le ravi

Poussiéreux


Jamais avare

Jamais lassé

Jamais fatigué


Vers les étoiles acides      

Et la lune mytilène 

Et les nuages roses...


 Dans la crèche empaillée

Repose 

L'Enfant

Entre l'âne récalcitrant et la vache docile

Le chétif Dieu

Incarné

Rit


La lumière améthyste emplit tout

De Benjamin renait l'espoir

La joie pourpre emplit tout

De Benjamin renait  le Roi


Il sourit


 Devant la crèche empaillée

Lève les deux bras

Le ravi


Radieux


La terre ocre répond au ciel  mauve

Et la chaleur caniculaire explose

Dans la nuit glaciale

Et les cieux violets s'embrasent 

Et

Se remplissent d'anges dodus et poupons

Et de musiques merveilleuses...


Devant la crèche empaillée

Lève les deux bras

Le ravi


Muet


Il ne parle pas, il ne théorise pas

Il médite

Il se tait 

Il vit

Le miracle.


Toujours

Devant la crèche

Les deux bras levés vers le ciel

Orangé

De l'aube.

Entre les bergers, les Rois mages

Les moutons et le puisatiers


Il lève les deux bras

Toujours ravi


Le ravi

Toujours neuf


Le Poète

Dans la crèche.



lundi 29 juin 2015

Il lui ressemble tant !


Ce matin de février
Dans la rame froide
Du Métro
Encore une fois
Le vieil homme
S’est assis
Comme chaque  fois
Les yeux rouges
De retour
Du  Square du Temple
Sur le strapontin !



Il lui ressemble tant !

Ce matin
L’enfant est parti
Dans le brouillard blanc
Les yeux rouges
Dans ce matin blême
Un baluchon au dos
Bougies et candélabre
Dedans
Les seuls trésors
Et un costume dans la main
A porter
Dans le XVIème !


Il lui ressemble tant !

Dans l’obscurité
Devant la porte
Le vieil homme
Ne voit
Rien
Hormis qu’une lumière jaune
Qui l’éblouit
Et un enfant
Qui lui tend
Un costume
Commandé
Chez un tailleur
Venu de très loin
Venu de Saint Paul..

Il lui ressemble tant !

Ah
Les rues
Maintenant
Bruissent
De cris, de pleurs et de larmes
Les soldats
Sont
Partout
Paris retient son souffle
Ce matin
De février
Ce matin
Laid !

Il lui ressemble tant !

Le vieil homme
Ne connaît rien de lui
Hormis un nom
Susurré timidement
Karl Ludwig
Une date de naissance
27 mars
Dite à la va-vite 
Surement
Un petit venu de Vienne
 De neuf ans !

Il lui ressemble tant !

L’enfant retiendra cette phrase
Répétée plusieurs fois
Durant toute sa vie !

Il lui ressemble tant !


Aucune autre explication !


Il lui ressemble tant !
Dit le vieil homme
En ouvrant sa porte !

Et l’enfant
Grandit
Et l’orphelin
Survit
Et la famille décimée ne  reviendra pas de l’Est
Et l’enfant passe l’Occupation
Et la Libération 
Et la Guerre froide
Et la Décolonisation
Et le vieil homme
Ne se rend plus jamais
Au square du Temple
Pourquoi irait-il là bas ?

Il lui ressemble tant !

Dans la chambre 
Va mourir
Le vieil homme
Et l’enfant
Est maintenant père
Lui même
Et tous attendent pour lui la délivrance
Et un  plus particulièrement  une  réponse
A la question !

Il lui ressemble tant !

Le prêtre a officié
Les enfants de chœur chantent
 De tristes airs
Et le vieil homme  se cramponne
Encore à la vie
Quelques heures
Et puis s’abandonne
Et pointe une image d' Alexandre Kucharski
 Et dit dans un dernier souffle
 
Il lui ressemble tant…

Et les bougies du candélabre s’allumèrent alors….

vendredi 21 août 2015

mon tatouage


Poète
Me dit à une compétition
Un tatoueur
Compétent
Poète
Désire
Fais un vœu
Poète
Je te l’exaucerai
Me dit
Un tatoueur
Compétent
Me dit à une compétition
Un tatoueur !


Tatoueur
Je désire..

Tout d’abord
Représente-moi 

Gentil tatoueur 

Apollon
Avec sa lyre et son char
Les neuf Muses
Avec leurs attributs et leurs instruments
Mais ne te trompe pas
A chacun
Son dû 
Représente-moi
Gentil tatoueur
Le Mont Parnasse
L’amandier candide
Le soleil
Delphes
Et moi qui ris

Dans un ciel bleu
Tiepolo !

Tatoueur
Je désire..

Ensuite
Représente-moi 

Gentil tatoueur 

Menton
Ses citronniers en fleurs
La montée vers le vieux cimetière
Un convoi funéraire
Une veuve
Un pasteur
Des enfants de chœur
En noir
Ou en rouge Soutine
- Réginald est sûrement anglican !-
Un âne
Tirant le cercueil
Et un vieux philosophe
Vouté et triste
Et un chat roux attendant patiemment
Sur la tombe de Réginald 
Et au loin
Le volcan Krakatoès
En colère
Et moi qui pleure

Dans un ciel orange
Naïf !


Tatoueur
Je désire..

Ensuite
Représente-moi 

Gentil tatoueur

Des abeilles
Des essaims d’abeilles
Qui piquent et repiquent
Mon âme
Et une Ile de la Jatte
Dans la brume
D’un blanc Giverny
Et un vieux fauteuil qui croupit
Et attend
Et des amoureux
Transis
Et des skaters
Intrépides
Et des peintres
Audacieux
Et moi qui m’y  promène  

Dans un ciel  vert absinthe
Impressionniste !



Tatoueur
Je désire…

Enfin
Représente-moi 

Gentil tatoueur

Le Quai de Conti
La Seine
La Coupole
Les 40 académiciens
Fidèlement
Et moi en bicorne
Avec l’épée
En habit vert
Avec mes armes
Gentil Tatoueur
14 crabes d’or
Pas plus, pas moins
Et moi
Avec un portrait de Louis XVII
A la main droite
 Et moi qui attends

Dans un ciel

Rose

 Rimbaud

Ou Gustave Moreau!


Tatoueur
Je désire…

Je discourais et je discourais... 

A mon tatouage

Le tatoueur s’est pendu !