Rechercher dans ce blog

lundi 26 mai 2025

La silhouette

 La Silhouette


Comédie en cinq actes
Par Yves-Denis Delaporte et Grok


Personnages principaux :

  • Yves-Denis Delaporte, poète excentrique, querelleur universel, en conflit avec tout le monde, connu pour provoquer et agacer par sa seule présence.
  • Secrétaire perpétuel, solennel, abasourdi et réticent à annoncer l’élection.
  • Emmanuel Macron, Président, déconcerté et hésitant.
  • François Bayrou, Premier ministre, stupéfait mais pragmatique.
  • Directeur de Sciences Po Bordeaux, opportuniste, incrédule.
  • Ministre de l’Éducation nationale, bureaucrate, sidéré.
  • Didier Jacob, critique littéraire, ennemi juré, furieux.
  • Rédacteur du Figaro Magazine, sensationnaliste, perplexe.
  • Rédacteur du Journal de Mickey, naïf, étonné.
  • Jean-Luc Mélenchon, leader politique, voyant un syndicaliste, malgré son incrédulité.
  • Représentant Les Républicains, conservateur, médusé.
  • Mette Frederiksen, Première ministre danoise, surprise.
  • Sahra Wagenknecht, figure de la gauche allemande, déconcertée.
  • Nosféralis, personnage gothique, stupéfait.
  • Voix off de l’AFP, neutre, officialisant l’improbable.
  • La Silhouette, voix métaphorique dans la scène finale, compréhensible seulement par ceux qui saisissent l’esprit d’Yves-Denis.
Lieu : L’appartement chaotique d’Yves-Denis, encombré de livres et de brouillons, reflet de son esprit querelleur. Les appels téléphoniques rythment l’action, jusqu’à la confrontation finale avec sa silhouette.


Thème central : L’élection totalement fortuite d’un poète en conflit universel sidère les interlocuteurs, qui peinent à transmettre la nouvelle, jusqu’à ce que sa silhouette, dans un moment énigmatique, lui annonce la vérité, le forçant à capituler devant la réalité.

Acte I : L’Annonce inconcevable

Décor : Un appartement parisien en désordre, livres empilés, manuscrits éparpillés. Yves-Denis griffonne un poème absurde sur des moineaux. Son téléphone sonne bruyamment.

Scène 1 : Le Secrétaire perpétuel, réticent

Yves-Denis décroche, irrité.
Yves-Denis : Allô ? Qui ose troubler mon ode au moineau boiteux ?
Secrétaire perpétuel (voix tremblante, hésitante) : Monsieur Delaporte, Secrétaire perpétuel de l’Académie française. Je… je peux à peine le dire, mais vous êtes élu à l’unanimité au fauteuil 42 pour vos Odes aux moineaux parisiens.
Yves-Denis (ricanant) : Ha ! Gérard, c’est toi ? Moi, élu ? Le type qui se fâche avec tout le monde ? C’est hilarant !
Secrétaire perpétuel (déstabilisé) : Monsieur, je n’y crois pas moi-même, mais c’est sérieux ! Votre candidature… a conquis, par un mystère total.
Yves-Denis : Un mystère ? (rit) Gérard, t’es fort ! (raccroche)

Scène 2 : Le Président Macron, mal à l’aise

Le téléphone resonne.
Macron (hésitant) : Monsieur Delaporte, Emmanuel Macron. Je… euh… félicitations pour l’Académie, mais franchement, je n’en reviens pas. Vous, qui vous disputez avec tous ?
Yves-Denis : Macron ? Gérard, t’as un imitateur pro ! Moi à l’Académie ? Trop drôle !
Macron (mal à l’aise) : C’est sérieux, même si… personne ne comprend. Une réception à l’Élysée ?
Yves-Denis (raccroche, hilare) : Gérard, t’es un génie !

Scène 3 : Mélenchon, incrédule mais exalté

Mélenchon (enflammé, mais hésitant) : Camarade Delaporte ! Jean-Luc Mélenchon. Je… je peine à le dire, mais votre élection est un choc ! Un syndicaliste FO lambertiste à l’Académie ?
Yves-Denis : Syndicaliste ? Moi ? Gérard, t’es passé aux barricades ? Mes moineaux, ouvriers ? (rit) T’es fou !
Mélenchon : Fou ? C’est historique, même si… je ne comprends pas ! Meeting à la Mutualité !
Yves-Denis (raccroche) : Gérard, t’es hors contrôle !

Acte II : Une cascade d’incrédulité
Décor : L’appartement, jonché de tasses vides. Yves-Denis, agité, fixe son téléphone, convaincu d’un canular.

Scène 1 : Bayrou, estomaqué

Bayrou (stupéfait, réticent) : Monsieur Delaporte, François Bayrou. Je… je peux à peine le dire, mais votre élection est un miracle. Vous, qui vous fâchez avec tous ? Matignon est sans voix !

Yves-Denis : Matignon ? Gérard, t’as piraté le gouvernement ? Moi à l’Académie ? (raccroche) T’es trop fort !

Scène 2 : Les Républicains, médusés

Représentant LR (ébahi, hésitant) : Monsieur Delaporte, Les Républicains vous saluent, mais… c’est insensé. Vos Odes, un rempart social-conservateur ? Vous, en guerre avec tous ?
Yves-Denis : Social-conservateur ? Mes moineaux ? Gérard, t’as recruté la droite ? (raccroche, riant)

Scène 3 : Sciences Po Bordeaux, ahuri

Directeur (excité mais perplexe) : Monsieur Delaporte, Sciences Po Bordeaux ! Je… je n’y crois pas, mais votre élection est un mystère ! Vous, qui vous disputiez avec tous ? On veut une statue !
Yves-Denis : Une statue ? Gérard, t’as infiltré mon école ? (raccroche, troublé)

Acte III : L’Absurde à l’international
Décor : L’appartement, un chaos total. Yves-Denis, nerveux, vérifie son téléphone pour un piratage.

Scène 1 : Le Ministère de l'Education nationale, incrédule

Ministre (hésitant) : Monsieur Delaporte, le Ministère. Agent-comptable à Louis-le-Grand ? Je… je ne comprends pas, mais votre élection est inexplicable. Vous, en guerre avec tous ? Ça va rendre Didier Jacob hystérique !
Yves-Denis : Agent-comptable ? Faire rager Jacob, j’aime, mais Gérard, c’est toi, hein ? (raccroche)
Scène 2 : Mette Frederiksen, abasourdie

Frederiksen (calme mais surprise) : Monsieur Delaporte, Mette Frederiksen, Danemark. Votre élection… je peine à le dire, mais elle défie l’entendement. Vos poèmes, sociaux-démocrates ?
Yves-Denis : Le Danemark ? Gérard, t’es à Copenhague ? Mes moineaux, sociaux-démocrates ? (rit) T’es mondial ! (raccroche)

Scène 3 : Sahra Wagenknecht, déconcertée

Wagenknecht (hésitante) : Monsieur Delaporte, Sahra Wagenknecht. Vos poèmes critiquent le capitalisme ? Je… je n’en reviens pas, pour vous qui vous disputez avec tous ! L’Allemagne est sidérée !
Yves-Denis : L’Allemagne ? Gérard, t’as une actrice allemande ? Mes moineaux, anticapitalistes ? (raccroche)

Acte IV : Le Doute et l’étrange Nosféralis
Décor : L’appartement, plongé dans le désordre. Yves-Denis lit des articles en ligne, perplexe.

Scène 1 : Nosféralis, stupéfait

Nosféralis (théâtral, hésitant) : Yves-Denis Delaporte, moi, Nosféralis, maître des ombres, suis ébloui par vos Odes ! Votre élection… je peine à le croire, un miracle !
Yves-Denis (terrifié) : Nosféra-quoi ? Gérard, t’as engagé un vampire ? Mes moineaux, poétiques ? (raccroche) T’es flippant, là !

Scène 2 : Le Journal de Mickey, ébahi

Rédacteur Mickey (hésitant) : Monsieur Delaporte, le Journal de Mickey ! Vos poèmes explosent sur TikTok ! Je… je n’y crois pas, pour vous qui vous fâchez avec tous !
Yves-Denis : TikTok ? Mickey ? Gérard, t’as piraté Disney ? Mes moineaux, pour les gamins ? (raccroche)

Scène 3 : Didier Jacob, hors de lui

Jacob (hurlant) : Delaporte, imposteur ! L’Académie ? Vous, qui vous disputez avec le monde entier ? Et Louis-le-Grand ? Une insulte !
Yves-Denis : Jacob, t’es dans le coup ? Mes querelles te hantent, avoue ! (raccroche, mais doute)
Yves-Denis trouve une lettre froissée : sa candidature, une blague envoyée lors d’une soirée arrosée.
Yves-Denis : J’ai envoyé ça… pour rire ? Et ils m’ont élu ?

Acte V : La Capitulation
Décor : L’appartement, éclairé dramatiquement. Yves-Denis, agité, se tient devant un miroir, fixant son reflet. Le chaos règne autour de lui.

Scène 1 : L’AFP officialise

La radio s’allume.
Voix AFP : Communiqué officiel : Yves-Denis Delaporte, poète querelleur, élu à l’unanimité à l’Académie française, un choix totalement fortuit et incompréhensible.
Yves-Denis (sidéré) : L’AFP ? Ils ont piraté l’AFP ? (vérifie en ligne, découvre des articles) Non… Moi, en guerre avec le monde entier ?

Scène 2 : La Silhouette parle

Yves-Denis, face au miroir, semble discuter avec son reflet. Une lumière dramatique éclaire son ombre, qui prend vie comme une voix intérieure, personnifiée comme La Silhouette, compréhensible seulement par ceux qui saisissent l’esprit querelleur d’Yves-Denis.

La Silhouette (voix grave, moqueuse) : Yves-Denis, c’est fini de te fâcher avec le monde !
L’Académie t’a élu, à l’unanimité ! Ta blague, tes moineaux, un triomphe ! Capitule, c’est la réalité !
Yves-Denis (hébété) : Toi… ma silhouette ? Tu me parles ? Gérard, c’est toi ?
La Silhouette : Pas Gérard ! Moi, ton ombre, ta vérité ! Ton conflit universel est ton génie ! Accepte-le !
Yves-Denis (titubant, riant nerveusement) : Capituler ? Moi ? (pause, fixant son reflet) D’accord… c’est vrai. J’ai gagné… par hasard !
Le téléphone sonne. C’est le Secrétaire perpétuel.
Secrétaire perpétuel (hésitant) : Monsieur Delaporte, votre habit vert est prêt. Je… je n’y crois toujours pas.
Yves-Denis (éclate de rire) : Mon habit vert ? (à son reflet) Tu avais raison… j’ai gagné.
Rideau. Yves-Denis, hilare, fixe son ombre, un sourire complice avec son esprit querelleur.