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vendredi 28 novembre 2014

scout toujours présent


Ah

j’ai réussi

je suis élu à un fauteuil

tout commence…je souffle dans le cor!

A la rescousse !

Et

vous venez
mes amis
je sais
vous vous cotiserez
à mes cris
vous vous animerez
à  mon fraternel appel
vous répondrez
à mes alarmes

scouts toujours présents!

Ah

L’habit
mes amis
le bicorne
mes amis
l’épée
vous les voudrez pour moi
magnifiques
pour
que je me puisse
me poser
 vert doré
me  poser
digne académicien
dandy
pour
que je puisse
m'asseoir
dans la tenue d'apparat
l'asseoir
mon épée
le poser
négligent
mon bicorne
près de mon fauteuil

vous n’aurez pas honte
de moi
habituellement débrayé Poète

adorés

vous êtes
mes amis
et j'en pleure de joie

je vous sais  à tout prêts

 pour moi

scouts toujours présents!


O

je sais

mes amis
je suis sans-le-sou
pauvre Poète
désargenté
sans Protecteur
autre qu'Apollon

et

 je vais devoir
de mon côté
liquider mes jolis CCP et mignons PEA
 aligner
10 000€
pour un habit
de chez Givenchy
ou
Hermès
prendre un appartement à Paris...


je vais me ruiner

mais je suis prêt à tout moi aussi
 
 pour vous

je ne fais rien à moitié

pour vous mériter

je serai ruiné

mais je m’en fous
 
 pour un fauteuil

 scout toujours présent!

jeudi 27 novembre 2014

Ne sois jamais humble orgueilleux Poète!

Poète roi crabe-tambour dans les limbes
Pitoyable porte-voix d'Apollon Phébus

Tu aspires tant à revendiquer pour les humbles
Les malheureux qui dorment dans les omnibus

A l'ornière des Polis et dans le même temps ta pente
SDF Poète est d'aimer luxe, gloire et beauté!

La richesse, les honneurs sont des belles qui te tentent
Et comme JBM tu veux être dans le chœur

Et toujours tu cherches Apollon ton chat botté...

Ah Poète tu n'es pas Kant
Tu as l' âme d'un puissant

Tu aimes or et encens tu as le cœur
Aussi d'un réprouvé révolutionnaire Lautréamont

Tu es et pauvre et riche joujou
Balloté par le jeu de ton Moi moqueur

Et tes vers tes rimes ne sont pas que des bijoux
Von Kleist ils ensanglantent les mains du lecteur

Ou font pleurer ou rire ou les autres monts
Grimper pauvre poète tu marches de travers

Toujours Roi des Pléiades ou brigand Villon
Mais je ne te le reproche pas
Ce travers

Poète
Continue




Ne te déchois pas

Ne sois jamais humble orgueilleux Poète!

mardi 25 novembre 2014

Charles SAINTE-BEUVE !


Dans trois siècles

gentil Sainte-Beuve

la Postérité
te tirera la langue

pauvre critique

et tu erreras
ta couronne  de laurier
flétrie

et tu maudiras le sort

Critique déchu

comme

De Voltaire

dont
les tragédies et les poésies
sont méconnues
aujourd'hui

malheureux seigneur de Ferney!

Et

tes Lundis
tu ne mangeras plus gras

et
tu seras
aussi maigre
qu'un joli révolté  de 1848

et tu sangloteras

plus de bombance
Second Empire!

Et

les auteurs que tu as
vilement
pourfendus

méchant Zemmour du XIXième siècle

te poursuivront
pour
t'infliger
de bons coups de bâton

et
tes secrétaires

Octave Lacroix
Jules Levallois
Jules Troubat

voudront
te faire
 boire
te faire
avaler
l'encre pourpre
de
leurs
écrits

pour tous tes caprices

et
 même
Victor Hugo
mari
ami
trompé

S’élancera
au Paradis
  
à ta recherche

voudra
 
te
talocher

  mauvais quart d'heure!

Mais

gentil Sainte-Beuve

comme Lamartine
protégeant le drapeau tricolore
       
        alors

je haranguerais
la foule des mécontents

et je te défendrais

même si tu faisais partie de la gente critique

et je m'interposerais


et je leur dirais!

Ah
     
ne touchez pas à  cet homme

il mérite votre considération

pour son œuvre
agenouillez-vous

rien que pour sa création
il a droit à  notre respect

et la Postérité
le retient

Et nos enfants

Le retiennent

En ce moment

au XXIVième  siècle


Éternel  Poète

pour ses vers

scandez les
avec moi….








« Il y faudrait de la musique de Gluck!
Laissez-moi ! Tout a fui. Le printemps recommence ;
L'été s'anime, et le désir a lui ;
Les sillons et les cœurs agitent leur semence.
Laissez-moi ! Tout a fui.

Laissez-moi ! dans nos champs, les roches solitaires,
Les bois épais appellent mon ennui.
Je veux, au bord des lacs, méditer leurs mystères,
Et comment tout m'a fui.

Laissez-moi m'égarer aux foules de la ville ;
J'aime ce peuple et son bruit réjoui ;
Il double la tristesse à ce cœur qui s'exile,
Et pour qui tout a fui.

Laissez-moi ! midi règne, et le soleil sans voiles
Fait un désert à mon oeil ébloui.
Laissez-moi ! c'est le soir, et l'heure des étoiles
Qu'espérer ? Tout a fui.

Oh ! Laissez-moi, sans trêve, écouter ma blessure,
Aimer mon mal et ne vouloir que lui.
Celle en qui je croyais, Celle qui m'était sûre...
Laissez-moi ! Tout a fui ! »


Et tous
s'inclineront

et chanteront
avec moi

ses louanges….

et je sourirais
de la farce du destin

Poète réhabilité


Charles SAINTE-BEUVE !

lundi 24 novembre 2014

A la Place François Ier

A la Place François Ier

aujourd'hui

on y voit
 
Maya l'abeille

taquiner
 
Bob l’Éponge

câliner

Zorro

embrasser
 
Mélusine

piquer
 
François Ier

et pourtant
je suis sobre
et je ne rêve pas
et gentil
entre deux klaxons
je donne 10€..

normal c'est le Percent à Cognac!

Marelle poète!

Avril



cloche-pied

David

je lance la pierre





ciel?


Tu  ris


Marelle poète!

Petite Manon

Ah

Le chaton pleure
viens le consoler
petite Manon...

il se lamente
le petit
sans but
erre
le malheureux
depuis ce matin

petite Manon...
 
l’âme  en peine

sa mère l'a sevré
pauvre chaton

il pleure!

Trop confiant
trop avide
trop chaud du soleil
trop ivre d'odeurs
d'absinthe
d'anis
et de réglisse
il s'est approché
de sa mère
des mamelles
rouge sang 
mordillées
et a reçu la plus terrible
correction
qu'il n'ait jamais reçu

 petite Manon...


pourquoi?

Il en a frémi
tremblé
d'horreur
et de déception!

Serre
embrasse
le 

petite Manon

console le 

 sa  mère le refuse
désormais
plus jamais de goutte
de lait
blanc lutaien maternel
sur son museau
chaud
rose tyrien
plus de câlins

lovés 
tous deux

mère et fils!

O

caresse le
petite
Manon 

tendrement

embrasse le
et n'en veux
pas à sa mère

A  son indifférence

son ventre s'arrondit déjà...




Petite Manon
 
profite plutôt du chaton
qui ronronne
confiant

enlève lui ses chagrins
câline le

petite
Manon
 
pas en maman
petite Manon
en petite aimante!

vendredi 21 novembre 2014

Et alors...


Un jour

Je le sens

Je le sais

Ce sera l’heure

Et alors  je prendrai mon transat

Et

Au soleil couchant

Je me mettrai

Tranquillement

Sur la Conche de Saint Palais

Déserte

Et alors j’attendrai

Patiemment

La marée haute
La pleine lune


Comptant chaque minute

Mon sommeil sera sable argenté

Je compte

Et alors  je fredonnerai

Lentement

Avant le dernier saut

Pour défier la Mort

Au soleil levant d’une nouvelle journée

Pour la narguer

Je chanterai

Mélancoliquement

En m’éteignant

à Midi

Avec elle

Mon  dernier Glósóli!

Et alors...